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Audio-conférence ministérielle du 27 mars avec Gérald Darmanin et Olivier Dussopt

Beaucoup de questions restent en suspens dans l’attente de précisions de la DGAFP ou de décisions plus politiques.

Ainsi, sur la question des congés en général (RTT en autorisation d’absence, report, voire obligation d’en poser..), des règles de « quatorzaine » (entrée, sortie, cas contacts), des frais de missions pour les agents en présentiel, des instructions ministérielles harmonisées sont attendues. Il en est de même pour les adaptations (quatorzaine) en fonction des préconisations du comité de crise sanitaire.

En attendant, les mesures préconisées par les médecins de prévention des MEF doivent demeurer.

Concernant les contractuels dont les contrats arriveraient à échéance, comme pour les éventuels futurs contrats, leur rémunération est maintenue, mais pourrait être versée sous forme d’acompte. Même chose pour les services civiques dont les contrats sont prorogés.

Concernant les laureats de concours, une ordonnance commune entre le ministère des comptes publics et celui de l’enseignement supérieur devrait être publiée dans les jours porchains. Elle doit apporter des précisions quant au sort des cursus de formation et les effets de leur suspension en termes statutaire et de rémunération.

Le secrétaire d’État à la FP a indiqué que la suspension du jour de carence n’aurait pas d’effet rétroactif au 16 mars 2020 comme demandé par plusieurs fédérations. Cette suspension étant liée à la loi d’urgence promulguée le 23 mars 2020, cette dernière prévoit la suppression du délai de carence pour tous les arrêts de travail liés à une maladie (pas forcément le coronavirus) pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire.

La campagne IR ne serait vraisemblablement pas reportée (décision finale la semaine prochaine), mais son calendrier aménagé. Le gouvernement semble bien embarrassé quand même en matière de communication sur cette échéance dans la période...

Plusieurs autres questionnements ont été renvoyés à expertise, notamment :

  •  Situation des agents en demi-traitement dans l’attente de la réunion des comités médicaux.
  • Demande d’ASA pour les curateurs et tuteurs de personnes en difficulté.

Les pouvoirs publics ne semblent pas très enclins à ce stade à l’octroi d’une rétribution supplémentaire pour les agents de MEF qui sont mobilisés sur le terrain.

Sur la diffusion des matériels de protection (masques et parois plexiglass notamment), pas de certitude à ce jour quant à leur date d’arrivée dans les endroits où ils doivent être déployés.

Les ministres ont fait l’effort d’être là…

 

 

 

 

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Conférence téléphonique MEF 26 mars 2020

Une nouvelle conférence téléphonée, avec la Secrétaire Générale s’est tenue ce jeudi 26 mars. 2020

Elle a ouvert l’audio-conférence en constatant que la situation ne s’améliore pas et implique beaucoup de mesures générales qui ne cessent de se renforcer afin de limiter les dégâts sur l’économie (perspective d’une croissance à -1%), maintenir un maximum d’emplois et mettre en place un plan de soutien financier aux entreprises. La situation au MEF: 83,4 % des agent.e.s sont à leur domicile,15 % sont en PCA, 1 607 agent.e.s sont malades.

Réponses aux questions en attente depuis plusieurs conférences téléphonées :

  • La priorité pour les fournitures (masques, gels, ...) est donné aux soignants. Des masques de protection, aux normes chinoises et américaines, vont arriver ;
  • La DGA a travaillé ces derniers jours à mettre en place des marchés via l’UGAP avec des producteurs innovants (masques alternatifs) qui ne sont pas des masques sanitaires mais adaptés aux contrôles et à l’accueil ;
  • Les MEF ont acheté des masques en Chine pour équiper les agent.e.s des finances. Ces masques sont, selon la Secrétaire Générale des MEF, adaptés pour les contrôles et l’accueil, il demeure toutefois des soucis pour leur acheminement;
  • La paye du mois de mars serait intégralement sécurisée. Celle d’avril sera un copier-coller de celle du mois de mars, elle reprendra les éléments récurrents (indices, primes, ... ) mais les éventuels précomptes pour service non fait (pour celles ceux qui ont eu des jours de grèves retenus ) effectués sur la paye de mars ne seront pas reconduits. Les changements d’échelon ou de grade seront régularisés ultérieurement ;
  • La prolongation des contrats des contractuel·le·s qui doivent prendre fin pendant la crise sanitaire sera examinée au cas par cas par chacune des directions, et non reconduite de façon généralisée comme nous le revendiquons;
  • La date d’application du jour de carence prend effet au 24 mars et non au 16 mars date de début du confinement;
  • Les Plans de Continuité d’Activité (PCA) évolueront avec l’actualité pour une crise qui peut encore durer 1 mois ou 1 mois et demi. La Secrétaire générale a également évoqué la rotation des personnels qui travaillent en présentiel afin de ne pas les épuiser. Quant aux organisations syndicales elles ont réitéré la demande de communication des différents PCA directionnels
  • Le calendrier des entretiens d’évaluation est décalé (concernant le SG dans un premier temps jusqu’au 30 avril voire après en fonction de la durée de la crise). Chaque administration étant libre de les décaler sans pour autant qu’une date ait été fixée. Les entretiens d’évaluation qui ont été organisés par téléphone depuis le début de la période de confinement seront considérés valides si les agents en sont d’accord. ;
  • La DGAFP devrait prochainement établir une fiche sur les congés qui expliciterait les incidences sur les congés dans les diverses situations ASA, télétravail, ...
  • Les signalements de violences conjugales ont augmenté de 30% depuis le confinement et posent les problèmes du soutien, (aides financières relogement,...). Pour répondre, les services sociaux restent joignables et sont à disposition, ainsi que l’ALPAF. Une note devrait être diffusée par les directions.

 

Une annonce

Dans le contexte actuel de la crise sanitaire, un service de soutien psychologique est mis à disposition des agents des ministères économiques et financiers (DGFIP, DGDDI et INSEE disposent de dispositifs propres) à compter du vendredi 27 mars. Ce service propose une permanence téléphonique ouverte 7j/7 et 24H/24, au numéro vert suivant : 08 05 03 99 73. Cette permanence est assurée par des psychologues cliniciens de l’Institut d’Accompagnement Psychologique et de Ressources (IAPR). Ils sont à l’écoute des agents, ils conseillent, si les agents en éprouvent le besoin, quelle que soit la source de difficultés. Ce service est anonyme et confidentiel. Les agents pourront bénéficier d’un suivi permettant jusqu’à 5 consultations téléphoniques. Les psychologues sont garants de la confidentialité des échanges.

D’autres sujets sont toujours en attente de réponses qui devraient être apportées demain vendredi 27 mars lors de l’audioconférence avec G. Darmanin et O. Dussopt.

  •  Le report de la campagne de l’Impôt sur le Revenu.
  • L’attribution, pour les agent.e.s qui travaillent en présentiel, du régime des frais de missions pour une indemnisation des repas et transports, notamment pour celles et ceux qui utilisent leur véhicule personnel . Pour les repas, si à Bercy, Montreuil ou Ivry il y a la livraison de paniers, il en va tout autrement dans les services déconcentrés.. A ce jour il n’y a pas eu de remontées au niveau ministériel sur la façon dont cela est organisé. La revendication de Solidaires Finances, depuis le début de la mise en place des PCA est bien celle-ci, il est difficile de comprendre pourquoi cela tarde tant.
  • Le report des mises à demi-traitement pour les agent.e.s placé.e.s en congé de longue maladie et de longue durée pendant la période de crise.
  • La rémunération des agent.e.s qui auraient dû auraient prendre leurs fonctions ou rejoindre les écoles pendant la période de confinement.
  • Le bénéfice pour les agent.e.s curateur ou curatrice de personnes fragiles de pouvoir bénéficier du régime des ASA.
  • Enfin, la réponse à l’intervention des fédérations concernant la préconisation de la DGAFP de demander aux agents ayant été en contact avec un agent porteur du risque de poursuivre le travail, sans masque, mais en respectant strictement les consignes sanitaires est renvoyé à l’interministériel.

 

 

 

 

Les liens entre Solidaires Finances Publiques et la Commission Fonction Publique de l'Union syndicale Solidaires sont étroits et ils permettent de renforcer les synergies nécessaires entre le niveau directionnel et le niveau Fonction Publique. Ainsi, régulièrement nous confrontons, avec les autres structures syndicales de Solidaires implantées dans les trois versant de la fonction publique, nos états des lieux, nos sujets revendicatifs,… Par ce travail de fond, nous participons aux prises de décisions concernant les stratégies et revendications que Solidaires Fonction Publique met en œuvre face à la DGAFP et au gouvernement et ce, sur tous les sujets Fonction Publique.

Un lien soutenu et nécessaire

La situation actuelle marquée par la crise sanitaire engendre de multiples conséquences sur le fonctionnement des services publics et surtout sur le quotidien et les droits des personnels. Pour y faire face, Solidaires Fonction Publique se mobilise et Solidaires Finances Publiques lui apporte tout son concours (et inversement).

Ainsi, en amont des discussions qui ont eu lieu le 26 mars avec le secrétaire d’État en charge de la fonction publique, les syndicats membres de l'Union syndicale Solidaires se sont concertés pour dresser notamment l'état des lieux des dispositions prises autour des plans de continuation d'activité et en matière d'accompagnement social des personnels. En outre, les sujets de préoccupations des agentes et des agents des trois versants de la FP ont été identifiés permettant ainsi de décliner les revendications à prioriser dans la période. Par ces contacts, Solidaires Finances Publiques portent au niveau des services du 1er ministre et du ministre de la fonction publique de nombreux éléments concernant directement le quotidien des personnels de la DGFiP.

Il ressort des échanges réguliers avec nos camarades des autres secteurs que les injonctions contradictoires sont légions et que partout la sécurité des fonctionnaires tenus d'assurer la continuité du service est un souci relativement secondaire par rapport aux priorités découlant des plans de continuation d'activité. Nos camarades du secteur de la santé mais également de la territoriale, ont dressé un tableau tout particulièrement inquiétant de la situation dans les hôpitaux publics, les Epadh ainsi que dans les services d'aide aux personnes. Tous ont insisté sur le manque de moyens.

Dans de nombreux secteurs, la continuation d'activité se fait dans la douleur et sans véritable prises en compte de la sécurisation des espaces de travail, … ce qui engendre de nombreux droits de retrait. Face à cette situation, les pouvoirs publics au lieu de fluidifier les conditions de poursuite d'activité, de sécuriser par tous les moyens les espaces de travail, ont diffusé une note expliquant en quoi, le recours au droit de retrait pouvait être hiérarchiquement risqué pour les agents. Solidaires Fonction Publique a réagi sans tarder à cette note scélérate de la DGAFP et a rappelé aux agent•es que le droit de retrait était un droit et qu'ils étaient, quoi qu'en dise l'état employeur, tout à fait légitime à l’activer s'ils sont en présence d'un danger imminent.

Les constats faits par Solidaires Finances Publiques sur les questions relatives aux droits à congés, au temps de travail, aux conditions de mise en œuvre du télétravail, aux intégrations des lauréats des concours, à la situation des vacataires, aux problèmes de santé pouvant résulter des fonctions exercées durant cette période de crise sanitaire, sont autant de sujets de préoccupation qui ont été mis en avant et partagés par tous autres les secteurs. Il en est de même de notre demande d'une suspension totale des réformes engagées, y compris celles en lien avec la déclinaison de la loi de transformation de la fonction publique.

Ce lien soutenu avec nos camarades des autres secteurs de la fonction publique, avec nos camarades de Solidaires, renforce la présence de notre syndicat sur tous les fronts et ce pour la défense des intérêts de toutes et de tous.

Dire c'est déjà Agir

C'est pourquoi nous nous félicitons que lors de la dernière téléconférence avec le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt, Solidaires ait :

- rappelé sa demande d’arrêt de toutes réformes et des suppressions d’emploi : Le contexte présent démontre les méfaits des vagues successives de suppressions d'emplois dans la fonction publique d’État, le manque de moyen dans la fonction publique hospitalière et la prise en otage de celle-ci par des considérations bassement budgétaires,

- dénoncé les dérives qui résultent des injonctions contradictoires qui sont encore constatées dans les services. Solidaires à notamment fait état de ces missions qui n’étaient pas ou plus prioritaires et qui soudainement le deviennent,

- rappelé qu'il est indispensable que tout soit fait pour que les agent·es ne soient en aucun cas mis en danger, pour ce faire, seules les missions essentielles doivent être exercées,

- exigé que lorsque des agent·es doivent se rendre sur leurs lieux de travail tous les moyens de prévention soient mis à disposition : gel hydroalcoolique, savon, masques, gants… et tout matériel indispensable. Solidaires a rappelé à la DGAFP qu'il en va de sa responsabilité d’assurer la sécurité des agent·es,

- demandé que tous les éclaircissements soient faits sur tous les éléments en lien avec la loi d’urgence sanitaire notamment en matière de temps de travail et droits à congés,

- exigé que l’application de la suspension du jour de carence, qui a été porté depuis le début, ait un effet rétroactif au début de la crise,

- réitéré ses demandes et alertes en matière de rémunération mais également de télétravail tant en ce qui concerne le matériel que toutes les conditions qui doivent normalement être appliquées conformément au décret qui régit le télétravail dans la fonction publique (convention ou document équivalent signé entre les deux parties afin de prévenir les risques encourus par le télétravailleur) ,

- rappelé sa demande de prise en compte des situations très particulières pour les contractuel·les en fin de contrat, les vacataires ainsi que les lauréat·es aux concours des différentes directions ayant quitté leur emploi précédent et se retrouvant dans l’attente d’une première affectation ou d'une entrée dans une école de service public sans date à ce stade,

- exigé la nécessité que lorsque le COVID 19 est contracté sur le lieu de travail des agent·es publics, cela soit bien considéré en lien avec le travail (et pas uniquement pour les personnels soignants).

Des réponses qui nous conduisent à rester déterminer à Agir sur tous les fronts

Les réponses d'Olivier Dussopt ont été largement insatisfaisantes et elles mettent en lumière que le combat doit se poursuivre sans relâche. Malgré les belles allusions du président Macron sur le fait que le jour d'après Crise, le social sera plus au cœur de l’État, la loi d'urgence comme les déclinaisons mises en œuvre par le gouvernement de son 1er ministre démontrent que l'intention réelle est toute autre. En tout état de cause, Solidaires et Solidaires Finances Publiques ne peuvent pas se satisfaire des réponses suivantes :

- pas d'arrêt des réformes, mais seulement suspension de celles-ci durant la période de gestion de cette crise sanitaire.

- application de la suspension du jour de carence qu’à la date de la promulgation de la loi,

- renvoi à l'arsenal juridique existant pour gérer les sujets autours des congés et rappel que les ASA n’ont pas d’effet sur les congés, mais ne génèrent pas de RTT car le droit ne le permet pas,

- la note de la DGFAP sur le droit de retrait s’appuie sur le droit et la jurisprudence : le secrétaire d'État a précisé que les employeurs doivent être exemplaires dans la mise en œuvre des mesures de protection, sa réponse renvoyant la gestion du savon dans les écoles à la responsabilité des collectivités territoriales démontre que sa vision technocratique l'emporte sur la considération humaine,

- annonce sans calendrier précis de la mise à dispositions d’équipements de protection comme du déploiement du matériel nécessaire pour les personnels en télétravail (rappelons que dans certaines administrations - la DGFiP n'est pas concernée - les agents ont été invités à télétravailler en utilisant leur ordinateur personnel. Ce qui est totalement en infraction avec les directives existantes),

- menace, sans analyse de fond et d'approche attentive des situations spécifiques, d'exposer les agent•es qui refuseraient d'être réquisitionnés à des sanctions : 1/30e de retenue sur salaire par jour non travaillé et procédures disciplinaires, sans exclure des sanctions pénales en cas de refus des agent·es,

- simple rappel de ce qui est envisagé pour les personnels soignants contaminés dans le cadre des soins prodigués à des malades : ces derniers bénéficieront d’une reconnaissance de cette contamination en maladie professionnelle mais qu’en est il pour les autres fonctionnaires ? Le ministre ne s’est pas engagé à relayer et encore moins à défendre au plus haut niveau notre demande de généralisation de ce dispositif pour les salariés du public et du privé qui poursuivent une activité en présentiel pendant le confinement.

Pour Solidaires Finances Publiques, les dysfonctionnements qui entourent les plans de continuation d'activité, le manque de soutien et de proximité des membres du gouvernement envers les personnels publics mobilisés pour assurer le bon fonctionnement de la société française et pour soigner, protéger et aider l'ensemble de la population démontre que le confinement dans lequel fonctionne le gouvernement actuel n'est pas que matériel, il est aussi idéologique. Ce confinement idéologique ne date pas du début de la crise Covid 19, car il prend sa source dans une vision étriquée et libérale de la société.

Le combat que nous menons pour une société plus juste, plus humaine, plus solidaires est plus que jamais d'actualité.

Ensemble, avec tous les salariés du public et du privé, ne lâchons rien sur nos droits, mais surtout, combattons avec détermination le virus de l'idéologie libérale qui depuis, trop longtemps déjà, gangrène les valeurs de solidarités, d'égalités, de fraternité, de libertés individuelles et collectives.

 

Ce vendredi 27 mars 10h : audio-conférence CHS-CT

Présentation du PCA par le DDFiP

Le taux de présence en présentiel est stable depuis hier : environ 20% des agents de la DDFiP 18.

Le DDFiP assure de sa volonté de maintenir en présentiel, le nombre d'agents strictement nécessaires.

S'agissant du SIP, le DDFiP fait le constat de certes une baisse de contacts d'usagers au sujet des 1236 TH, mais en parralèle une augmentation des contacts téléphoniques au sujet des mensualisations de TF (demande d'étalement ou de reports d'échéances de paiement), d'informations pré-campagne IR et du PAS.

Toutefois, pour les OS, cela ne doit pas remettre en cause notre précédente sollicitations de réduire le présentiel et d'adapter la boîte vocale renvoyant l'usager à prendre contact à une date ultérieure pour les sujets non urgents.

S'agissant du report des congés 2019 : le DDfiP annonce la suspension du délai lié à la période de confinement. Elle est reportée de la durée de la période de confinement.

S'agissant des SPF et SPFE (situation demandée par Solidaires18, CGT18 et FO18 la veille) : le DG a précisé les contours des missions cette nuit. Le DDFiP a assuré être vigilant sur la présence d'agents au strict nécessaire.

 

Questions :

  • Rappel sur la banalisation de la journée de travail : lorsque l'agent en présentiel a terminé son travail prescrit ( et on rappelle, il doit être prescrit uniquement sur les missions prioritaires), il s'en va chez lui même en plage fixe (en fonction de son module RTT, l'agent se verra rétablir une journée de travail de son module). La direction répond avoir passé la consigne aux chefs de service. Un rappel sera tout de même fait.
  • Demande de transparence sur la localisation des services où des agents sont soupçonnés d'atteinte ou atteints du Covid19 , sur les mesures de quatorzaine et de protection des agents prises dans ces services : (cette demande a été adressée le 26/03 soir au DDFiP par Solidaires Finances 18, la CGT18 et FO-DGFiP18) Le DDFiP a fait remonter la demande au Secrétariat Général pour obtenir de celui-ci le mode opératoire afin de diffuser une information harmonisée... La transparence oui! Mais si on m'y autorise dans les milieux autorisés comme dirait Coluche: c'est ce que Solidaires Finances constate!
  • Questions au sujet des droits à congés, RTT... : Solidaires Finances, appuyée par la CGT, a relayé pour le mieux l'étonnement au pire la colère des agents sur ces sujets. Le DDFiP renvoie au national et appliquera ce que la DG lui dira de faire.

Mais tout de même, ces sujets reviennent sans cesse dans les interrogations remontantes des agents!

Pour Solidaires Fiances Publiques, le sujet des congés est sensible!

Les congés et RTT est tout ce qui reste aux agents lorsque leur pouvoir d'achat n' a pas augmenté depuis tant d'années!

Les agents de la DGFiP, face à cette crise sanitaire, sont les premiers de cordée avec ceux des milieux hospitaliers, caissières, chauffeurs routiers, etc. Les premiers de cordée du Président Macron sont où en ces temps difficiles ?

Les agents de la DGFiP sont exemplaires OUI!, mais ne font pas preuve de la même exemplarité dont se pavoisaient nos hauts dirigeants et ministres (suppressions d'emplois, restructurations, NRP, etc.)

 

 

 

Le DG est intervenu en premier lieu pour faire quelques annonces :

  • les commandes de masques ont été faites via un marché ministériel pour doter les personnels des trésoreries hospitalières, des accueils (pour les éventuels rendez-vous), les services éditiques et les CID (sur sollicitation syndicale).
  • le SDNC a commencé la fabrication de protections en plexiglass avec hygiaphones (50 à 60 unités dans un premier temps), livraison sur place d’ici une dizaine de jours…
  • gestion de la quatorzaine : changement de doctrine (DGFAP) concernant les situations d'agents en présentiel suspectés d’avoir été infectés par le virus et mis en quatorzaine. Ainsi les agents qui les ont côtoyés ne seront plus renvoyés automatiquement chez eux et le service fermé et désinfecté.

Solidaires Finances en intersyndicale, a dénoncé ce changement qui va à l’encontre des décisions de la Médecine de Prévention centralisatrice. Solidaires Finances remontera sur le sujet à la conférence de demain avec le Secrétariat général et les Ministres .

Concernant les agents, en quatorzaine et qui en sortent : pour la DGFiP, le passage par le MDP avant retour devrait s'appliquer mais reste en attente de la décision DGAFP pour harmonisation …

La DG étudie la possibilité, en lien avec les directions et les Préfets, de permettre aux enfants d’agents (un millier) actuellement chez eux pour les garder de bénéficier des mêmes dispositions d’accueil que les enfants des personnels hospitaliers. Pour la DG, il s’agirait de constituer une « réserve » qui permettrait le cas échéant de faire face à un éventuel pic de contamination qui toucherait plus fortement les personnels de la DGFiP.

Sur les SPF/ SPFE et SDE : nous avons souligné la mauvaise communication de la DG en la matière qui a semé trouble et colère que nous avons exprimés dans notre courrier. Il confirme qu’il s’agit d’un ajustement suite à des demandes, notamment des notaires et qui ne concerne qu’un nombre très limité d’actes (successions, réquisitions des notaires, actes de société, assurance vie, premier enregistrement). Il confirme aussi qu’il ne s’agit pas d’ouvrir au public, donc pas de réception. Le nombre d’agents impliqués devra être calibré et limité pour tenir compte des préconisations de protection de la santé et du volume des actes à traiter. En aucun cas donc il ne doit y avoir de rappel de tous les agents ! Une organisation syndicale (OS) a demandé que la DG fasse comprendre aux notaires la nécessité de réduire leurs dépôts papier notamment et d’essayer de grouper leurs éventuelles demandes.

Sur la campagne IR, plusieurs options sont étudiées qui sont dépendantes de la durée du confinement. Rien n'a encore été validé par le gouvernement. Cette campagne pourrait être évolutive. La DG indique qu’elle n’a volontairement pas lancé les premières opérations (masse mél, courrier, campagne générale d’information sur les nouveautés), ce qui permet déjà de gagner du temps selon elle.

Les personnels, en congés ou en congés bonifiés, en-dehors de leur résidence habituelle sans possibilité de rentrer, sont placés d’office en autorisation d'absence (AA).

Interventions multiples par rapport au SPF de Montargis et plus largement de l’immeuble qui l’abrite et où plusieurs cas ou suspicions de Covid-19 ont été signalés. La DG s’engage à prendre contact avec la DDFiP et reviendra vers nous.

Situation des agents placés en AA et à qui il est demandé de travailler : pour la DG, si c’est ponctuel, pas de raison de changer le statut des agents. Par contre si, comme l’indique une OS, il s’agit d’un transfert permanent de la ligne téléphonique professionnelle d’un agent sur son téléphone personnel, alors cet agent doit être considéré comme étant en télétravail.

Sur la restauration, la DG « n’est pas loin de partager notre demande d’attribution des frais de missions », mais ne veut pas prendre de décisions sans aval de plus haut... En attendant, la DG essaie de pousser à la mise en place de plateaux-repas, mais ce n’est pas possible partout et surtout elle n’a pas vraiment de moyens de l’imposer.

Sur la suite des scolarités et des mouvements de mutation, sans doute une première approche la semaine prochaine, mais les solutions sont très dépendantes aussi de la durée réelle du confinement et de son évolution dans le temps.

Sur le paiement des bons de secours, pour le moment la DG ne recense pas de difficultés, mais reste attentive au risque de manque de cash (en lien avec les problèmes de la Banque Postale).

Concernant les questions soulevées hier au sujet des droits à congés, RTT... à ce jour nous n'avons pas retour.

Rendez-vous ministériel vendredi 27 mars 12h00.

Prochain rendez-vous DGFiP, lundi 30 mars 2020 16h30.