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Parmi les nombreuses régressions qui nous touchent ces dernières années, figure en bonne place la limitation du nombre de possibilité de se présenter aux concours (5 maximum).
Cette limitation est en voie de disparaître… Mais, pour l’instant, seuls les concours d’accès à l’ENA (école nationale d’administration) et aux IRA (instituts régionaux d’administration) seraient concernés !
Un projet de décret sera examiné lors d’un prochain conseil supérieur de la Fonction publique (CSFP).
Solidaires Fonction publique y portera un ajout pour mettre fin à l’entrave imposée pour présenter des concours à la DGFiP. (qui ne tente rien n'a rien !)
Bonjour,
Tu trouveras ci-dessous le Charmant son du mois de février 2021.
Pour accéder au journal, clique sur l'image.
Bonne lecture !
M. le Président du CHS-CT,
C'est à la demande des représentants du personnel que vous avez convoqué ce CHS-CT.
Solidaires Finances vous avait alerté à de nombreuses reprises sur l'ambiance délétère voire mortifère au sein des services de notre département. Nos visites de sites nous ont conduits à constater l'immense détresse psychologique des agents qui tentent de maintenir un haut niveau de service public quand bien même leur charge de travail explose. Voici un exemple d'expression des agents :
"On est laissé pour compte par notre direction"
"Nous sommes en situation de détresse"
"Je suis au bord du burn-out"
"J'ai l'impression d'être dans un service en train de mourir"
Lors du précédent CTL la Direction a décidé de supprimer 40 postes sur notre département alors que nous traversons une importante crise sanitaire… Et l'on commence à peine à percevoir les prémices d'une crise économique et sociale majeure.
Ne serait-il pas temps d'abandonner les réformes en cours ?
Nous le répétons les agents sont au bout du rouleau. Mais cette détresse touche aussi le corps social tout entier. Notre mission d'accueil devient de plus en plus compliquée. Les usagers tentent de nous joindre par tous les canaux : téléphoniques, e-contacts ou bien ils se déplacent dans nos services, multipliant parfois les démarches, lassés de ne pas pouvoir nous joindre et/ou de ne pas obtenir de réponse. C'est ce qui se passe, notamment, pour les demandes liées au Fonds de solidarité.
Quelles réponses doit-on apporter à des usagers en détresse économique et psychologique excédés par l'abandon du service public par notre administration ?
La DDFIP 38 doit-elle attendre qu'un drame se produise pour réagir et prendre conscience de la situation ?
Les agents doivent-ils continuer d'endurer les insultes et les menaces d'usagers ?
Dans ce monde d'après, nos contribuables voient les services de proximité fermer petit à petit ; dans ce monde d'après, ils doivent parcourir des nombreux kilomètres pour espérer avoir un entretien avec un agent de la DDFIP 38 ; dans ce monde d'après, nos usagers sont confrontés à la froideur d'une interface informatique.
Ce constat fait peser sur la DDFIP 38 une double responsabilité :
-Arrêter le jeu de massacre dont les services de Bercy sont, année après année, les champions toutes catégories. Et, au contraire, reconnaître l’engagement des agents, au-delà de cette période de crise.
-Tracer, pour les mêmes, de réelles perspectives, au-delà de discours qui ne convainquent plus les agents. De même, il nous semble impératif de sortir de la valse sans fin des restructurations, qui ne laissent qu’une impression à nos collègues : celle d’un avenir où ils n’ont plus leur place.
Vous trouverez ci-dessous notre compte-rendu :
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