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Bonjour,

Dans son message aux agents du 19 mai sur Ulysse 38, notre directeur nous remerciait de nouveau pour l'engagement dont nous avons su faire preuve et pour la solidarité mise en œuvre pour garantir l'exercice des missions essentielles dans ce contexte si particulier et exigeant.

Mais dans le même temps refusait de nous accorder de poser un congé ou RTT  le 22 mai...

Le DG, quant à lui, dans son message du même jour sur Ulysse, nous fait un point sur la campagne IR (qui se déroule plutôt bien, encore merci aux agents !) et nous écrit : " Il ne faut donc pas relâcher nos efforts. En effet il reste encore un peu plus de 3 semaines et cette seconde partie de campagne est essentielle."

Mais dans le même temps, refuse catégoriquement la possibilité de poser un congé ou RTT le 22 mai...

Il annonce également lors de l'audio conférence du soir que la demande d'allongement du délai pour poser des jours de congés 2019, est rejetée.

Bref, vous l'aurez compris, nous sommes chaleureusement remerciés de tous bords mais faudrait quand même pas exagérer et s'attendre à autre chose qu'à de belles paroles...

 

Pour résumer cela en quelques mots, nous reprendrons ici un proverbe occitan :

 

"Fai de ben a Bertrand, te lo rendrà en caquant"...

De l’occitan provençal signifiant : fais du bien à quelqu'un, et il t'envoie promener.
D’après "le Parler Marseillais", ce proverbe n’avait rien de vulgaire à l’origine car c’était, avant de faire tomber le " r " : "Faï dè ben a Bertrand, té lou rendi en cargant" (= en accablant).

fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant

(Midi de la France) Se dit à quelqu’un qui a aidé une personne et que celle-ci ne la remercie pas ou mal.

 

A méditer pendant le week-end, que nous vous souhaitons excellent !

Amitiés solidaires

 

Compte rendu de l'audio conférence du 20 mai avec la DG

https://solidairesfinancespubliques.org/vie-des-agents/sante-au-travail-source-br-conditions-de-travail-source/3359-audio-conference-dg-du-20-mai-2020-de-la-mesure-annoncee-a-la-mesquinerie-averee.html

 

Point quotidien du 20 mai dans le cadre du suivi et de la gestion de crise, donné par la DDFiP 38.

Données statistiques :

 - 625 agents sont présents dans leur service et 276 agents exercent leur activité à domicile (télétravail) ;

- 41 cas avérés ou suspectés de COVID 19 ont été recensés depuis le début de la crise sanitaire dont 5 cas depuis le 11 mai 2020, répartis dans 27 services de direction ou infra-départementaux (0 service fermé ce jour - 0 service avec un fonctionnement réduit).

Parmi les 5 cas identifiés depuis le 11 mai, 1 cas est en attente des résultats du test COVID et 4 cas se sont avérés négatifs.

 

 

 

 

 

 

Bonsoir,

1 cas de suspicion de plus ...

Concernant les derniers cas de suspicion et pour les agents présents dans les services concernés, vos représentants ont fait savoir au président du CHS-CT (également DDFIP), que les mesures retenues étaient en deçà des 3 principes de précaution annoncés par le premier ministre lui-même il y a quelques jours : protéger, isoler, tester.

Ainsi, le pourcentage d'erreur d'un test de dépistage est de 30 % , ce qui est suffisamment important pour mettre en place le principe de précaution, même si le test est annoncé négatif. Faire revenir des agents, dès le lendemain du résultat du test, est totalement irresponsable. Nous avons demandé à ce que l'ensemble des collègues de ces services soient maintenus en quarantaine et que ces derniers soient tous testés avant retour au bureau. Nous avons également rappelé l'entière responsabilité du directeur en cas de problème.

Enfin, en fin de journée nous avons tous reçu le gentil message du directeur nous remerciant tous chaleureusement pour notre mobilisation exemplaire depuis le début de la crise, pour notre engagement, pour notre réactivité et notre solidarité qui permettent de garantir nos missions essentielles et prioritaires dans ce contexte particulièrement exigeant et compliqué.

Merci à lui, mais parfois un petit geste est plus appréciable que des paroles (cf "l'affaire" du 22 mai ...)

Comme on dit parfois, "il n'y a pas d'amour, il n'y a que des gestes d'amour"...

 

Bonne soirée à tous, prenez soin de vous et des autres

Amitiés solidaires

 

Point quotidien du 19 mai : (donné par la direction)

 

1 -  Données statistiques

 - 683 agents sont présents dans leur service et 286 agents exercent leur activité à domicile (télétravail) ;

- 41 cas avérés ou suspectés de COVID 19 ont été recensés depuis le début de la crise sanitaire dont 5 cas depuis le 11 mai 2020, répartis dans 27 services de direction ou infra-départementaux (2 services fermés ce jour - 0 service avec un fonctionnement réduit).

Parmi les 5 cas identifiés depuis le 11 mai, 2 cas sont en attente des résultats du test COVID et 3 cas se sont avérés négatifs.


2 - Informations diverses

- diffusion ce jour d'un message du Directeur départemental aux agents de la DDFiP de l'Isère sur le plan de reprise d'activité de la DDFiP de l'Isère (courriel aux agents - mise en ligne sur le site ULYSSE 38 à venir).

De plus amples informations sur la gestion de crise vous seront communiquées dès demain.

Tout est dans le titre !
Suite de "l'affaire" du 22 mai 2020 !

 

Hier soir dans son message quotidien, notre directeur écrivait que " conformément aux termes de l'instruction générale harmonisée sur le temps de travail des agents de la DGFiP, les agents doivent positionner la journée d'autorisation d'absence exceptionnelle sur le premier des ponts naturels retenus dans la direction au titre de l'année 2020, soit le 22 mai 2020 pour la DDFiP de l'Isère. Les agents ne sont pas autorisés à poser de jour de congé ou d'ARTT en lieu et place de cette autorisation d'absence exceptionnelle."

 

Cette décision s'appuyait sur un avis personnel mais également sur une décision de la DG.

 

Mais "l'affaire" ne s'arrète pas là...

 

Ainsi, nous apprenons que lors de l'audio conférence du jour entre la direction générale et tous les directeurs locaux, le DG en personne aurait annoncé qu'à ce stade, la position nationale n'est pas stabilisée. Celle-ci devrait être communiquée d'ici demain soir. (sans doute après l'audio conférence avec les organisations syndicales nationales NDL).

Autrement dit, on ne peut pas vous obliger à poser l'asa exceptionnelle avant demain soir.

On dit ça, on ne dit rien...

 

Enfin, la circulaire 2010/03/9160 du 9 avril 2010, sur laquelle se base l'instruction citée plus haut est beaucoup plus souple quant aux possiblités des modalités de financement des ponts naturels offertes aux agents de la DGFIP. Nous pouvons vous l'adresser par mail si vous le souhaitez (ce qui a d'ailleurs été fait pour rappel à la DG...) mais voilà juste un petit extrait : 

pdfExtraits_circulaire_2010.pdf

 

Nous vous tiendrons informés de la suite donnée à cette "affaire" qui semble secouer toute la DGFIP ;-)

Pour un simple jour de congé...

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cadre du plan de reprise de l’activité, les membres du CHS-CT ont examiné les plans d’implantation des postes dans tous les services de la DDFIP 38.
Les représentants de Solidaires Finances ont fait un retour détaillé à la direction de l’analyse de ces plans le vendredi 15 mai 2020. À cette occasion, ils ont adressé les observations et les interrogations suivantes au Président du CHS-CT (notre directeur en l’occurrence) :

 « Monsieur le Président du CHS-CT,

L'examen des plans précédemment adressés amène les remarques suivantes :

D'une manière générale, s'assurer que les sens de circulation sont bien matérialisés et qu'ils permettent une distanciation entre les agents. Cette distanciation doit, aussi, bien être respectée dans les services et pas uniquement dans les zones communes. Cette sécurité est aussi à assurer pour l’accès aux imprimantes et aux mopieurs. Malheureusement, l'examen des plans produits permet de constater que dans quasi tous les services et les espaces communs les sens de circulation ne sont ni organisés, ni matérialisés. Dans quels délais les flux de circulation vont-ils être mis en place ?

Le PRA n'a pas pour but de tendre vers un maximum d'agent en présentiel. Il faut effectuer une reprise progressive d'autant plus que les règles de distanciation d'installation des postes ne sont très souvent pas respectées. A titre d'exemple, Il est recommandé de ne pas avoir des postes d'agents face à face mais plutôt en décalé ou occuper 2 postes sur 4 en diagonale pour les configurations de type marguerite.

Il convient de rappeler que si la nouvelle organisation nécessite de modifier l'implantation actuelle des postes de travail, une rotation des agents doit être mise en place comme une solution transitoire.

Par ailleurs, il apparaît que l'aération des locaux, préconisée 3 fois par jour au minimum, est parfois compliquée . En effet, les fenêtres sont quelquefois condamnées (exemple site Rhin et Danube), les postes de travail sont implantés au milieu de grands espaces ouverts ou certains locaux sont dépourvues de fenêtre alors même que les agents exercent une activité dans ces espaces.

Concernant, l'ensemble des services amenés à recevoir du public, sont-ils tous dotés d'hygiaphone ou de parois de protection en plexiglas ?

En ce qui concerne les bureaux partagés (par exemple poste DDR3 en trésorerie ou services dans lesquels le responsable prévoit qu'un même poste de travail va être soit occupé par plusieurs personnes au cours de la semaine) le respect des règles sanitaires à mettre en œuvre est très difficilement applicable. Par précaution, il faut que chaque agent dispose de son propre poste de travail. Il ne doit pas y avoir de rotation sur les postes de travail.

Enfin, ces plans ont-ils été soumis à l’ISST et au MP ? Quelles ont été leurs recommandations ? »

 

A ce jour…. Il est regrettable de constater que nos observations ne semblent pas avoir été entendues et que nos interrogations sont restées sans réponse... C’est un comble alors que nos représentants ont, dans la période, travaillés d’arrache-pied pour que le CHS-CT se tienne dans les délais prévus et que nos observations à propos des plans d’implantation des postes de travail remontent à la direction en fin de semaine... De qui se moque-t-on ???

Pourtant, après 2 jours de mise en œuvre, il est important et nécessaire de faire un premier bilan :

- Certains responsables n'ont, à priori, pas compris le message "maintien du télétravail quand cela est possible" et proposent aux agents un "mi-temps" (télétravail matin et présentiel après-midi, ou inversement). Ils proposent même de venir en présentiel en assurant la mission télétravail sur place.

- Dans certains services et dans les espaces communs, les flux de circulation ne sont pas organisés et/ou matérialisés.

- Des suspicions de cas de contamination au covid-19 sont traitées à la légère.

 

La liste est longue…. Elle continue de s’allonger tous les jours….

 

Vos représentants ont donc adressé le courriel suivant au président du CHS-CT :

 « Monsieur le Président du CHS-CT,

 Par mail en date du 15 mai 2020, les représentants de Solidaires finances vous ont adressé de nombreuses remarques et interrogations à propos des plans d’implantation des postes de travail dans le cadre du plan de reprise de l’activité.

Sauf erreur de notre part, à cette heure, aucune réponse n’a été faite.

Nous vous remercions de nous adresser votre réponse par retour de mail.

Cordialement.

Les représentants de Solidaires Finances. »

 

Cette crise sanitaire nous oblige collectivement à une grande prudence.

Nous restons vigilants pour que la sécurité de tous soit assurée, que l’on puisse reprendre une activité professionnelle dans les meilleures conditions et progressivement !

 

Vos représentants de Solidaires Finances au CHS-CT Isère.