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La journée interprofessionnelle du 23 mars a été un succès indéniable, avec des manifestations toujours aussi impressionnantes dans tous les territoires.
Celles et ceux qui misaient sur un essoufflement des rassemblements en sont pour leurs frais.

Les mobilisations du 23 mars ont démontré de façon éclatante que ce n’est pas le cas.

Le recours à l’article 49.3 a marqué une rupture avec l’adoption d’un texte sur les retraites sans vote de la représentation nationale. Par ailleurs, l’intervention « hors sol » du Président de la République n’a apporté aucune réponse et perspective d’issue.

Les organisations syndicales, en cohérence, ont appelé à poursuivre les mobilisations avec une journée de grève et de manifestations le mardi 28 mars.

Nous, fédérations des Finances, nous nous inscrivons pleinement et résolument dans cette perspective et appelons les agents à y participer massivement.

Hier, des actes inqualifiables ont eu lieu en marge des manifestations, nous condamnons sans ambiguïté toute violence contre les biens et les personnes.

Le puissant et légitime rejet de ce projet se poursuit.

Les Fédérations des Finances SOLIDAIRES – CGT – CFDT / CFTC – FO – UNSA /CGC appellent l’ensemble des agents à continuer de se mobiliser et appellent au retrait de ce projet de réforme des retraites.

Elles invitent à participer aux rassemblements syndicaux de proximité prévus ce week-end et à la nouvelle grande journée de mobilisation du 28 mars partout dans le pays.

28 mars : On continue !

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La rue refuse toujours plus la réforme des retraites

Après le passage en force du 49.3 et le rejet de la motion de censure, la journée de grève et de manifestations du 23 mars a été la plus massive depuis le début de la mobilisation, en rassemblant 3,5 millions de personnes. Sur l'ensemble du territoire, les cortèges ont été plus denses que le 7 mars, avec une participation très importante de la jeunesse.

A la DGFiP, les agentes et les agents continuent de se mobiliser, de participer aux actions interprofessionnelles et aux manifestations.

Il est urgent qu'Emmanuel Macron entende l'expression déterminée de la majorité de la population, qui ne faiblit pas, loin s’en faut. Il doit désormais cesser son mépris et retirer sa réforme !

Solidaires Finances Publiques appelle l'ensemble des agentes et agents de la DGFiP à se mobiliser à la nouvelle journée de grève et de manifestations du mardi 28 mars.

Nous pouvons gagner !

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Jeudi 16 mars, le gouvernement n’a finalement pas trouvé de majorité parmi les représentants de la Nation à l’Assemblée nationale pour voter sa réforme des retraites qui recule l’âge de départ légal de 2 ans.

Ce succès est à mettre au crédit des 8 journées de manifestations qui ont rassemblé des millions de salariés.

L’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement est le pire scenario pour imposer une réforme doublement illégitime aux yeux des salariés et des citoyens.

Refusée par 94% des salariés, cette réforme n’a en effet pas trouvé une majorité de députés pour la voter.

C’est une réforme minoritaire que le gouvernement veut faire passer en force au risque de passer d’une crise sociale à une crise politique.

Les fédérations des Finances SOLIDAIRES – CGT – CFDT / CFTC – FO – UNSA / CGC continuent de demander le retrait de ce texte !

En cette semaine cruciale, elles soutiennent toutes les actions locales et ont décidé de boycotter toutes les instances ministérielles.

Les fédérations SOLIDAIRES – CGT – CFDT / CFTC – FO – UNSA / CGC appellent, en toute indépendance, l’ensemble des agents à participer massivement à la journée de grève et de manifestations du 23 mars pour le retrait de cette réforme.

23 mars : Toutes et tous dans la rue !

23mars

Quoi qu’il arrive, ce projet reste injuste,
néfaste et illégitime !

La mobilisation sociale contre le projet de réforme des retraites depuis le 19 janvier 2023 est historique. Historique par la force de son rejet par la majorité de la population, historique par l’unité de l’ensemble des organisations syndicales, historique par le nombre de manifestantes et manifestants dans les cortèges sur l’ensemble du territoire, historique par le réveil social qu’elle a enclenché.

Depuis le début de la mobilisation, Solidaires Finances Publiques, avec l’ensemble des organisations syndicales de la DGFiP, s’est inscrit dans ce mouvement. Les agentes et agents des Finances Publiques ont ainsi participé par la grève, les actions et manifestations à cette exceptionnelle mobilisation.

Face à ce rejet massif, le président de la république, le gouvernement et les libéraux de tout bord s’entêtent à imposer leur réforme anti-sociale. Après les mensonges et les tentatives de division, ils s’apprêtent à soumettre ce projet de loi au vote du Sénat et de l’Assemblée nationale.

Pour Solidaires Finances Publiques, si ce projet de loi devait être adopté, quelle que soit la modalité, vote majoritaire ou 49-3, il reste socialement injuste, néfaste et illégitime.

  • Injuste parce que d’autres solutions existent pour assurer la pérennité du système de retraite par répartition. Ainsi, des politiques ambitieuses en matière de créations d’emplois, un plan massif d’augmentation générale des salaires, intégrant une stricte égalité femmes-hommes, des leviers de financements plus justes et solidaires, sont de nature à assurer l’avenir de nos retraites. Par ailleurs, le leitmotiv d’une économie exsangue n’est pas recevable, car de l’argent il y en a, et aux Finances on sait ça (entre 80 et 100 milliards d’euros de fraude fiscale chaque année).
  • Néfaste, car elle paupérisera les futurs retraités, retardera l’âge légal de la retraite à 64 ans et accélérera la durée de cotisations de 43 annuités dès 2027.
  • Illégitime parce que la majorité de la population est opposée à travailler plus longtemps.

C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des agentes et agents à continuer de se mobiliser,

  • En défendant une autre répartition des richesses permettant le financement et l’amélioration de notre modèle social ;
  • En discutant dans les assemblées générales des personnels des modalités d’actions ;
  • En participant aux actions interprofessionnelles partout sur le territoire ;
  • En s’inscrivant dans les appels à la grève et aux manifestations ;
  • Partout, et dans un cadre unitaire le plus large possible, mettons en avant nos revendications pour plus de justice fiscale, sociale et environnementale.

Reprenons en main notre avenir,
continuons à combattre ce projet anti-social

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