Vous trouverez ci-après la lettre ouverte des élu.e.s Solidaires au président du CSAL de la DIRCOFI Sud-Ouest, suite à la tenue des dernières instances représentatives du personnel en décembre et janvier.
Selon les psychologues du travail, les médecins généralistes et médecins du travail avec lesquels nous avons discuté, nous mettrions notre santé en danger en nous exposant aux risques psychosociaux suivant le déroulement actuel des instances, et c’est, selon eux, inacceptable.
Par ce courrier, nous alertons officiellement l’inspection du travail et la direction générale des conditions dégradées dans lesquelles nous sommes contraint.e.s d’exercer notre mandat.
Lettre ouverte des élus de la section Solidaires Finances Publiques au Président du CSAL de la DIRCOFI Sud-Ouest:
Monsieur le Président,
Les élus Solidaires Finances Publiques ne vont pas siéger aujourd’huiau CSAL de la DIRCOFI Sud-Ouest qui est convoqué automatiquement du fait des votes unanimement défavorables des élus au CSAL du 16 janvier 2024 concernant vos projets sur l’emploi et le règlement intérieur.
Les élus Solidaires ne vont pas siéger, tout d’abord, parce que, malgré les textes en vigueur, vous nous avez clairement indiqué il y a une semaine que la direction, que vous représentez systématiquement dans cette instance, ne modifiera pas une ligne de ses projets.
Quel intérêt alors pour les représentants du personnel de venir une fois de plus vous écouter nous raconter :
que les élus produisent trop d’avis, que c’est trop volumineux,
que certains de nos avis vous posent question (sans plus de précisions),
que vous préféreriez que nous ne votions pas ces « trop nombreux avis », parce que ça vous génère du travail et que vous avez autre chose à faire,
que dorénavant, sur tel ou tel sujet sur lequel les élus ont donné leur avis, « ce point ayant reçu une réponse de la part de l’administration, il ne sera pas mis à l’ordre du jour des prochains CSAL/CSAL-FS. »
Comme à chaque fois, le Président du CSAL de la DIRCOFI Sud-Ouest a sa propre lecture du droit applicable.
Le CSAL (Comité Social d'Administration Local) dédié au vote du règlement intérieur des instances de dialogue social était convoqué en seconde instance ce jour, suite à un vote unanime CONTRE en première instance. Aucune de nos revendications mises en ligne sur le site de la DIRCOFI CENTRE-OUEST n'a été retenue par le Président à l’occasion de cette seconde instance. En réaction, l'ensemble des organisations syndicalesa quitté la séance.
Qu'on se le dise : les instances de dialogue social mises en place à la DIRCOFI CENTRE-OUEST ne laissent de place ni au dialogue, ni au social mais seulement au mépris des représentant.e.s du personnel que vous avez élu.e.s et donc à votre mépris.
La section DIRCOFI CENTRE-OUEST de SOLIDAIRES Finances Publiques usera de toutes les formes possibles de défense de vos intérêts et de vos conditions de travail. Plus que jamais, nous aurons besoin de vous.
Chaque année la direction convoque les organisations syndicales représentatives du département à un CSAL (comité social d’administration local) emploi. Il s’agit de se réunir autour d’une table avec la direction et d’écouter sagement la parole directionnelle expliquant dans quels services ils vont supprimer des emplois. Il était reconvoqué le 18 janvier 2024.
Cette année le directeur va nous expliquer que des emplois seront créés.
+ 1 C + 4 B + 1A au cc pro qui dès le début était en sous effectif, qui de par son activité est une fonction tout à fait délocalisable et on se battra afin qu’il reste sur le 64.
+ 1B à la BCR de PAU ( - 1 B il y a deux ans au PCE) = 0
+ 3 au SDIF de Pau et Bayonne, nous connaissons déjà l’état du service en sous effectif voulu puisque Solidaires FIP 64 avait obtenu la visite de la formation spécialisée dans ce service. A croire que la direction à eu peur d’une grave conséquence.
Ces emplois NE SONT PAS CRÉES NON ! Ils sont tout simplement transférés d’autres départements et ils arrivent en effet dans le 64, pouvons-nous nous en féliciter ? N’avons-nous pas compris que dans un avenir proche ce sont peut-être nos suppressions qui financeront une antenne dans un autre département ? Et là continuerons-nous à siéger dans cette instance ?
N’oublions pas que le solde pour la DGFIP est tout de même de 200 suppressions sur le national.
Pourquoi les élu(e)s de Solidaires Finances Publiques 64 n’ont pas siégé au CSAL reconvoqué du 18 janvier 2024 ?