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Le 8 mars est traditionnellement la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Venant après les manifestations d’ouvrières du début du XXème siècle aux États-Unis, la première « Journée internationale des femmes » est fixée le 19 mars 1911 et vise principalement à obtenir le droit de vote pour toutes les femmes, l'égalité entre les sexes et le socialisme.


    De nos jours, et peut-être particulièrement en ces années de pandémie, les luttes féministes demeurent malheureusement particulièrement d'actualité. Ces années de crise sanitaire n'ont pas remis en cause les inégalités entre les femmes et les hommes, bien au contraire... En effet, les métiers qui ont été en première ligne sur le front contre la CoviD-19 (santé, éducation, propreté, alimentation, distribution... etc...) sont souvent faiblement rémunérés, non valorisés, précaires. Or, ces secteurs d'activité sont majoritairement occupés par des femmes. Globalement, les femmes sont surexposées à la pauvreté. Elles perçoivent toujours en moyenne un salaire de 16,8% inférieur à celui des hommes, idem pour les pensions de retraite. La majorité de la charge mentale et familiale liée aux tâches domestiques et parentales repose dans la plupart des foyers surtout sur les femmes.

    Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir... à la DGFiP aussi. La comparaison des rémunérations nettes mensuelles moyennes montre encore de grandes inégalités entre les femmes et les hommes. Malgré les idées reçues, le statut de la Fonction Publique n’est pas le garant d'égalité en la matière. De manière générale, les plus grandes différences se trouvent chez les non-titulaires, ce qui laisse présager une augmentation de celles-ci dans les années à venir avec l'application de la loi de Transformation de la Fonction Publique et l'ouverture plus large à la contractualisation.

    Ainsi, pour une Administration féminisée au total à 59 %, le ratio est très nettement inversé en fonction des catégories (2/3 de femmes chez les agents C et B, moins d'1/3 chez les A+...). Notons aussi la multitude de carrières hachées essentiellement pour raisons familiales, des volumes de promotions internes en baisse alors que les femmes se tournent principalement vers elles pour dérouler leur carrière, des rémunérations inférieures à celles de leurs homologues masculins... La DGFiP, à l'instar du reste de la Fonction Publique, ne garantit pas une pleine égalité réelle de traitement. Et l’arrivée des "Lignes Directrices de Gestion" relatives au parcours professionnel complique encore l’évolution de la carrière des femmes qui souvent se consacrent à l’éducation des enfants avant de se présenter à un concours, une sélection ou une liste d’aptitude. Le plan d'actions 2020-2022 de la DGFiP en faveur de l'égalité professionnelle femmes-hommes, par le manque de moyens humains et budgétaires concrets, d'échéances précises ou encore de sanctions, n'aura que très peu d'effets correctifs.

    Comme hier, il convient donc d'agir aujourd'hui pour conquérir l'égalité. Localement, l'Union syndicale interprofessionnelle Solidaires 13, organise un grand rassemblement le mardi 8 mars à 11h30 sur l'esplanade Charles De Gaulle, devant le siège de l'Union Pour les Entreprises des Bouches-du-Rhône (U.P.E.13), organe représentant le Mouvement Des Entreprises de France (MeDEF) dans notre département, pour revendiquer nos droits, et dire nos luttes chaque jour contre le néolibéralisme et les dérives patriarcales qu'il induit.

    Solidaires Finances Publiques 13 invite, chacun et chacune, femmes et hommes, à s'inscrire dans les actions proposées en ces journées de lutte pour les droits des femmes, mais aussi et surtout tout le reste de l'année, à agir au quotidien pour l'égalité, par des changements de comportements sociétaux, familiaux et professionnels.

Femmes et hommes, nous sommes tous concernés !

Le 8 mars, c'est toute l'année !

 

L'idéologie actuelle prône le chacun pour soi et ce au détriment de l'intérêt général et du sens du collectif. L'Administration a fait sienne cette logique. L'entretien individuel d'évaluation professionnelle, dont la campagne annuelle s'étale de fin janvier à mi-mars (date limite de tenue des entretiens professionnels et de transmission du compte-rendu à l'agent fixée au 21 mars 2022), participe de cette individualisation.

Pour Solidaires Finances Publiques, cet entretien individuel nie la réalité de nos missions qui s'inscrivent en effet dans une chaîne collective de travail. La reconnaissance doit se faire au quotidien, collectivement, et non pas dans le cadre institutionnel, annuel et individualisé proposé. Solidaires Finances Publiques exige un véritable dialogue professionnel axé sur les missions dans le cadre des collectifs de travail, permettant de se réapproprier l'aspect qualitatif, condition indispensable au bien-être au travail. Rappelons ici que la participation à l'entretien individuel n'est absolument pas obligatoire, la participation ou non de l'agent ne doit avoir aucune conséquence sur le compte-rendu qui en sera rédigé par l'évaluateur et n'obère aucunement vos possibilités de recours.

Vous savez pouvoir compter sur vos élus, vos militants et votre équipe Solidaires Finances Publiques 13.

Le compte-rendu d'entretien professionnel revêt désormais une réelle importance dans le déroulé de carrière (Tableaux d'avancement, Listes d'aptitude, menace de rémunération "au mérite"...) ; il faut donc y apporter attention et vigilance. N'hésitez pas à vous rapprocher de votre section syndicale pour toute interrogation. A toute fin utile, vous trouverez ci-joint le numéro spécial dédié de "L'Unité" (journal national de Solidaires Finances Publiques).

pdfsupplement_unité_1150_special_entretien.pdf

Ce vendredi 4 février, les agents de la Trésorerie de Martigues étaient en grève et ont organisé, devant leur service fermé, un grand rassemblement pour s'opposer au "Nouveau Réseau de Proximité" (N.R.P.) qui prévoit à horizon septembre 2023 la disparition de la structure, et le transfert de ses emplois et de ses missions vers Arles (gestion hospitalière) et Istres (secteur public local).

Avec le soutien de leurs organisations syndicales, dont Solidaires Finances Publiques 13, ils ont réuni l'ensemble des élus du secteur : les deux députés (12ème et 13ème circonscriptions des Bouches-du-Rhône) et les cinq équipes municipales (Martigues, Carry-le-Rouet, Port-de-Bouc, Sausset-les-Pins, Châteauneuf-les-Martigues) directement concernés. Au-delà des étiquettes partisanes, tous ont rappelé l'utilité et leur attachement au service public de proximité et de pleine compétence, et leur volonté active de sauvegarder la Trésorerie de Martigues. Ils se sont, à cet effet, engagés à demander audience auprès de la DRFiP PACA 13 afin de faire entendre leur désaccord et, à travers celui-ci, celui des populations qu'ils représentent localement ou nationalement.

A nouveau, Solidaires Finances Publiques 13 appelle l'ensemble des personnels de la DRFiP PACA 13 à prendre leur destin en mains en multipliant, à la base, les initiatives de ce type. Solidaires Finances Publiques 13 demeure aux côtés de tous ceux qui luttent, à Martigues comme ailleurs, et entend bien poursuivre le combat. Dès les prochains jours, nous nous rapprocherons des agents, des élus et de nos camarades de l'intersyndicale pour poursuivre, amplifier et définir collectivement les contours futurs de cette bataille.

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Le mardi 1er février s'est tenu un Comité Hygiène et Sécurité - Conditions de Travail (C.H.S.-C.T.) exceptionnel au sujet de la crise sanitaire. Vous en trouverez ci-dessous la déclaration liminaire lue par les représentants Solidaires FInances ainsi que le compte-rendu qu'ils ont rédigé.

pdfDéclaration_liminaire_Solidaires_Finances_CHS_CT_du_1er_février-1.pdf

pdfCompte_rendu_CHS_CT_du_1er_février_2022_odt.pdf