Actualités

Nous y sommes.

Il y aura un avant, et un après COVID-19.

Après un rendez-vous la semaine dernière avec la Direction, dont le message était « il faut souvent se laver les mains en l’absence de solutions hydroalcoolique» et « un plan a toujours été prévu pour maintenir le personnel strictement nécessaire à maintenir l’économie, et tout particulièrement au niveau des dépenses »,

Après l’annonce vendredi par le Bureau National du report de toutes les Assemblées Générales de Solidaires Finances Publiques (chez nous initialement prévue le 7 avril - pensez à annuler votre absence -), suggérant un système de vote des résolutions par consultation sur le site https://solidairesfinancespubliques.org

Après les annonces gouvernementales de ce week-end ordonnant la fermeture des commerces non essentiels visant à modifier en profondeur l'organisation de notre société,

 

Dans ce contexte d’urgence sanitaire, il est impératif de préserver notre lien social.

- Agissons sans attendre pour adapter nos modes de communications -

C’est pourquoi, dès à présent :

Vérifiez vos accès de connexion à votre espace adhérent sur le site (identifiant prenom.nom ou n°adhérent) https://solidairesfinancespubliques.org/

Indiquez un mail de secours, et mettez à jour vos informations de contact         https://solidairesfinancespubliques.org/mon-espace.html#mon-profil

Inscrivez-vous à la Newsletter de la section avec une autre adresse que professionnelle https://sections.solidairesfinancespubliques.info/850/newsletter.html

 

A cette heure il n’y a pas d’information sur une fermeture généralisée des accueils qui va vraissemblablement se limiter aux demandes prioritaires.

Solidaires Finances Publiques reste avant tout attentif à la sécurité des agentes et des agents, et vous invite à vous rapprocher de vos correspondant.es en cas de difficultés rencontrées dans l’application des mesures publiées sur ULYSSE vous permettant de rester chez vous.

Resserrons-nous dans l’urgence pour garantir la protection de toutes et tous, dans un contexte où notre administration aura a faire face à la demande d’une population en grande difficulté (et pouvant aussi choisir de rejoindre leur résidence secondaire dans les régions côtières…).

Solidaires Finances Publiques a d’ores et déjà demandé à la Direction Générale un report unilatéral de la campagne d’Impôt sur le Revenu.

La crise sanitaire que nous traversons va demander à chacune et a chacun une grande solidarité, tout en nécessitant une garantie de servir les usagers en totale sécurité.

Gardons le lien, soyons Solidaires dans l’épreuve.

Nous aurons le temps de reparler de la géographie revisitée (et de la nécessité de créer de gros centres), de la réforme des retraites (encore à financer?), de l’augmentation de nos rémunérations….

Combattons cette épidémie qui s’annonce destructrice au niveau de nos familles, de la société en générale, mais qui permettra peut-être d'envisager des améliorations !

Soutenons nos collègues, nos voisins, nos ami.es en difficultés.

Restons en contact.

 

Avez-vous mis vos coordonnées à jour ? C’est le moment.

 

Amitiés,

Pour Solidaires Finances Publiques 85,

Frank LEDERGERBER

Secrétaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compte rendu 14012020 page 1

Compte rendu 14012020 page 2

Ci-dessous les liens de la déclaration liminaire et du compte-rendu :

pdfCompte_rendu_14012020.pdf

pdfliminaire_CTL_du_09012020.pdf

 

 

Le taux de grévistes en Vendée pour cette journée du 9 janvier a été de 19,81 % soit 126 grévistes, (sur 636 agents devant être présents) avec 1 site fermé :  la Trésorerie Saint Jean de Monts.

Ce taux apparaît être supérieur à la moyenne nationale dont nous attendons confirmation des chiffres.

Bien qu’on aurait espéré l’inverse 🙂, il est honorable compte-tenu des difficultés financières au retour des fêtes et des grèves de ces derniers mois. 

Vous trouverez ci dessous le tableau des résultats, sachant que dans la transparence totale la direction refuse toujours de communiquer les résultats par site et par service....

Solidaires Finances Publiques national appel de plus à continuer la mobilisation.

La Force du NOUS ! 

E31337A1 B542 4858 8B19 D959AF7A1CEC

                                                             

Appel national : 

pdftract_11_janvier_2020.pdf

pdfappel du 9 au 11 janvier .pdf

Le Comité national de Solidaires appelle à généraliser le mouvement de grève et de manifestations contre la réforme des retraites !

Le comité national de l’Union syndicale Solidaires, réuni le 7 janvier appelle à généraliser le mouvement de grève et de manifestations contre la réforme des retraites.  

Plus d’un mois de grève reconduite dans le rail, les transports publics franciliens, des grèves très importantes dans la culture, l’éducation, les raffineries, des journées de manifestation massives qui ont vu de nombreux et nombreuses salarié-es, retraité-es, fonctionnaires, étudiant-es rejoindre les grèves et les cortèges...

Le rapport de forces est là mais le gouvernement s’entête à maintenir sa réforme. Il s’apprête à faire des concessions partielles pour certain-es des salarié-es aujourd’hui en activité, tout en maintenant ce qui fait le cœur de son projet. L’universalité tant vantée est mise à mal, peu lui importe s’il maintient son objectif majeur. Ce qu’il vise, c’est la remise en cause massive et généralisée des droits tant pour l’âge de départ que pour le montant des pensions, par la mise en place du système à points régulé par une règle d’or d’équilibre budgétaire sous contrôle du gouvernement. Il veut passer en force et c’est pour cela qu’il accélère son calendrier. 

Il n’est pas acceptable pour Solidaires de laisser les générations futures se débrouiller avec un système aussi libéral qu’autoritaire. Il n’est pas possible de laisser croire que ceux et celles qui sont en retraite aujourd’hui ou qui le seront dans quelques années ne seront pas touché-es par ces enjeux budgétaires. Il n’est pas possible de laisser croire que les femmes seront les grandes gagnantes du nouveau système. Nous le disons depuis le début, tout le monde est concerné par la paupérisation des pensions si ce système se met en place. 

Ce que nous voulons est simple et juste :

  • Un départ à 60 ans maximum et plus tôt pour les travaux pénibles et le respect des droits dans les professions
  • Une retraite égale au minimum à 75% du dernier ou des meilleurs salaires, et pas en dessous du SMIC
  • L’organisation du financement par l’augmentation des cotisations patronales et la mise en place de cotisations sur les revenus non cotisants aujourd’hui.

La grève reconductible concrète dans plusieurs secteurs est le vecteur de la lutte depuis le 5 décembre. La politique du gouvernement est minoritaire dans l’opinion, nos grèves et nos manifestations sont massivement soutenues. 
Nous appelons donc à faire du jeudi 9 un début de la généralisation de la grève. 
Nous engageons le maximum de salarié-es à se joindre à l’action de grève reconductible le vendredi 10. 
Le samedi 11, nous serons à nouveau dans les rues ensemble salarié-es, chômeur-es, retraité-es, étudiant-es, avec ou sans gilet jaune, avec des cortèges de femmes qui ne veulent pas être l’alibi du gouvernement.
La semaine qui suivra sera décisive et de nouvelles propositions seront faites si nous n’obtenons pas satisfaction. D’ici là, les assemblées générales dans les entreprises et les services et en interprofessionnel sont nos moyens de débattre et de préparer l’action. La solidarité financière avec ceux et celles qui sont en grève depuis longtemps doit continuer.

Si le gouvernement ne lâche pas, il n’aura pas de répit. C’est l’entrée en grève massive et rapide de tous et toutes qui fera reculer le gouvernement et imposera le retrait du projet, ainsi que nous l’avons déclaré avec l’intersyndicale. 

Un recul social de cette ampleur ne se négocie pas, il se combat.

C’est par la grève générale que nous obtiendrons le retrait du projet et l’amélioration de notre système de retraites.

 

 

Tout d’abord Meilleurs Vœux de santé, bonheur, réussite personnelle et professionnelle à toutes et tous en 2020 !

Bonne année à vous ainsi qu’à vos proches ; qu’elle soit plus joyeuse, plus festive, plus enrichissante et plus positive que celle qui vient de s’écouler ! 

 
Pour favoriser cela, vous avez dès à présent votre rôle à jouer et c’est l’heure des bonnes résolutions pour (re)devenir acteur et actrice de votre vie (professionnelle) :
 
  • 1ère résolution : je ne suis pas résigné.e !

A force de se prendre des coups de matraques depuis plus de 10 ans, en subissant des restructurations, en perdant des collègues dont les postes ont été supprimés (ou qui restent sur le carreau par épuisement au travail), vous avez peut être perdu tout espoir de jours meilleurs.... alors que c'est encore possible !
 
Réapprenez à résister, à positiver :
Même si j’ai un devoir d’obéissance, je n’ai pas à subir sans broncher des choix d’organisation, des choix de société.....  rien n’est jamais perdu d’avance ; j’ai le droit à la parole et votre syndicat est là pour vous le rappeler, pour porter votre voix ! 
 
Rester positif n’est pas toujours évident, lorsqu’avec les années on a pris l’habitude de baisser les bras, de laisser couler les mauvaises nouvelles tel un torrent qu’on a plus la force d’arrêter. Pourrais-je me retrouver, me réaffirmer comme je l’étais ? La réponse est Oui.
 
C’est la « flex-pensée », le « co-working sur soi », la « Task de la Coué Force » et cela se travaille  (oui, nous aussi on le peut ;-) ! C’est la force de l’esprit.
 
  • 2ème résolution : Je prends conscience que je ne suis pas responsable du rythme qu’on m’impose !

Avez-vous parcouru le dernier bilan social de la DGFIP ?  En 2018 c’est 425 813 heures travaillées qui ont été écrêtées, et hop, Gérald Darjamax !
La Direction Générale vous remercie toutes et tous pour votre demi-journée de bénévolat au service des usagers du service public. (Ah bon ?)... et que cela soit calculé sur les 6 derniers mois, ou sur l’ensemble de votre carrière.... 0+0=? (La tête à ?)
 
Cela veut dire que par conscience professionnelle, ou « parce que j’ai pas le choix sinon je ne finis pas », on reste gratuitement au boulot.... (sans compter les collègues qui sont au forfait, ou lorsqu’on rogne sa pause déjeuner non rémunérée pour aller bosser...).
 
Mais en fait, est-ce de votre responsabilité si on vous attribue des missions au delà de vos possibilités physiques, au risque de faire un « burn out », notamment par un manque criant d’effectifs ?   La réponse est Non.
L’écrêtement est une problématique qui a été soulevée par Solidaires Finances Publiques 85 lors du dernier CTL du mois de décembre ; le Directeur s’est engagé à trouver de meilleures solutions.... (!) 
 
En attendant, c’est vous qui vous fixez vos limites.  C’est la force sur soi.
 
  • 3ème résolution : je prends conscience du groupe ! 

Vous n’êtes pas seul.e, les copains et les copines de Solidaires Finances Publiques sont là pour vous, dans la joie mais aussi dans l’adversité !
Tout est dit dans le nom. Nous sommes Solidaires des collègues, proches, éloigné.es, cadres et non cadres, et même de celles et ceux que nous ne connaissons pas.
 
Ce que nous voulons ?  D'autres choix d’organisation et de vie au travail, du dialogue, et vivre autrement que dans la précarité, la misère et le chacun pour soi.
Un minimum de considération car nous ne sommes pas (que) des pions !
La retraite à 60 ans pour tout le monde ? C’est possible, même si on arrive à faire croire le contraire à tout le pays.
La semaine de 32 heures ? Même si cela n’est pas dans l’air du temps c’est possible grâce aux gains de productivité due à l’évolution des technologies ! On devrait donc travailler moins, partager, au lieu de supprimer des postes ! (Va-t-on aussi nous intoxiquer prochainement pour un retour aux 39 heures ?)
L’augmentation du point d’indice ? Nous sommes toutes et tous bien placés pour savoir que de l’argent, il y en a... et en grande quantité ! Est-il mal orienté ? Laisse-t-on s’évader des milliards alors qu’on pourrait aller les chercher ? Ça c’est une autre question.
 
Ensemble nous pouvons y arriver, mais pour commencer il faudrait se resserrer socialement, se serrer les coudes, s’entraider beaucoup plus au quotidien, en parler avec nos collègues... Le dialogue est essentiel.
 
La force du groupe est puissante, et c’est pour cela qu’on essaie de nous diviser ; êtes-vous d’accord avec tout ce qui se passe ? Mais où est passé 89 ?
C’est La force de nos convictions.
 
  • 4ème résolution : je me mets en mouvement !

Nouveau Réseau de Proximité, suppressions des CAP, fusion des CHS et des CT, recrutement de contractuels, mobilité et détachements forcés, encaissements par des prestataires privés, fusion (volontairement ?) non aboutie, encore 1500 postes en moins en 2020.. pour une retraite rabotée ; que faut-il de plus pour nous détricoter ?
 
On peut penser que tout est fait (avec certains décrets passés au mois d’août en catimini), mais c’est bien mal connaître les agent.e.s de la DGFIP !
 
Certes il n’est pas facile de se mobiliser, de se mettre en grève alors qu’en fin du mois il reste déjà de moins en moins d’argent. Mais chacune et chacun, à son niveau, peut participer au mouvement :
 
1) Nous sommes dans un monde de communication, et là où certains essaient de nous « enfumer » en employant des cadors en la matière (les fameux « spin doctor »), nous devons prendre du recul, et expliquer la logique de ce qu’il se passe, avant que le réveil ne soit douloureux... pour toutes, tous, et pour nos enfants.
 
2) Résister, mais pas seul.e, et sous toutes les formes possibles ! Avec comme 1er but le retrait des projets NRP et retraite à points. Comment ? Il y a une multitude de possibilités ; à vous de choisir ou non de rejoindre le mouvement.
 
La grève interprofessionnelle du 9 janvier en est la 1ère étape (CAP 2020 !) et respectons les personnels en grève depuis plus de 30 jours : hôpitaux, pompiers, SNCF, collègues de la Douane et de la DGFIP..., la liste est bien longue, contrairement à ce qu’on peut vous montrer à la télévision.  
Le gouvernement pense, à tort, que tous ces gens là vont retourner maintenant, tranquillement, au travail après tous ces sacrifices ?
N’y pensez pas ; le mouvement risque encore de se durcir jusqu’aux prochaines élections.
Il reste 2 possibilités : soit le retrait du projet, soit désamorcer la situation en gardant le nom, mais en le vidant de toute sa substance, autrement dit, aucun intérêt... et ça :
C’est la force du NOUS

 

Bonne année !

Le secrétaire de section.